Qui n’a pas pris de bonnes résolutions entre Roch Hachana et Kippour ? Je vais me lever plus tôt et aller prier en Minyan, aller à des cours de Thora, je vais être tous les jours plus joyeux et encore plus le Chabbath, m’occuper de mes enfants, mieux communiquer dans le couple, être plus généreux, bref améliorer tel ou tel trait de caractère…
Mais le mois de Tichri passé, on a plutôt tendance à se laisser aller. La tâche est dure et la nature reprend le dessus au galop.
Puis arrive ‘Hanouka. On nous enseigne que, de tous les miracles qui ont eu lieu à l’époque des Maccabim – une poignée d’hommes vainquit des centaines de milliers de soldats grecques entrainés à la guerre – n’a été retenu que le “petit” miracle de la fiole qui devait brûler un jour et qui brûla huit jours, pour être fêté à travers l’histoire.
C’est pourtant le miracle de la guerre des plus faibles contre les plus forts qui est lu dans les prières durant les jours de ‘Hanouka. Cela nous montre que le combat au quotidien contre sa propre nature est ardu et qu’il faut des miracles pour y arriver. La nature peut être dominée, il ne faut pas se décourager.
Puis, quand le soir venu nous allumons les petites lumières et que les flammes s’élèvent pour éclairer les nuits les plus sombres de l’année, nous reprenons confiance en nous… dans notre combat. Un miracle surnaturel peut arriver pour que nous aussi, puissions briller et nous élever autant spirituellement que matériellement.
Il ne faut jamais oublier que le but ultime de notre venue sur terre est de nous améliorer, cela passe par la lutte contre notre mauvais penchant. Il faut le vouloir très fort, le verbaliser et être persuadé que l’on va y arriver. Si nous le voulons vraiment, alors HaChem nous aidera pour atteindre les buts que nous nous sommes fixés…
Joyeux ‘Hanouka!
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