Le jeune Itamar, Ba’al Téchouva, est assis chez lui avec sa famille et regarde les petites flammes de ‘Hanouka danser. En fond, un poste de télévision fait grand bruit. Il retransmet un “combat” bien actuel. Maccabi Tel Aviv affronte en direct, l’Olympiakos (équi­pe de basket-ball grecque). Toute la famille est sous tension. Itamar n’est manifestement pas attiré par ce spectacle. Sa sœur Léa l’interpelle : “Tu ne te sens pas concerné par notre équipe?” Itamar répond par une question, tout en lui tendant un beignet : “Dis-moi chère sœur, entre les Grecs et les Maccabim, qui a gagné ?” Léa lui répond avec assurance, ce qu’elle a apprit à l’école “Les Maccabim, bien-sûr !” Itamar lui réplique sans hésiter : “Mais non, ce sont les Grecs qui ont gagné !” Léa, étonnée par la réponse, tourne la tête vers Itamar, malgré le suspense grandissant sur le terrain de jeu. “Es-tu certain de ce que tu avances ?, ce n’est pas ce que m’a appris la Morah !”  Et il répond, ce match dans lequel jouent les Israéliens contre les Grecs représente exactement la culture grecque. Même si nous gagnons, par le résultat nous avons déjà perdu avant que le match ne commence. Ils ont réussi un soir de ‘Hanouka à nous faire jouer sur leur terrain, celui de la culture de l’esthétique du corps avec un stade de sport bien rempli pour admirer la beauté et la force de l’homme, la culture des plaisirs de la vie, du passe-temps et du jeu. Les Asmonéens ont gagné mais nous, les Israéliens, avons perdu.
De nos jours, la guerre entre la culture grecque et la Torah d’Israël est passée sur un autre terrain. Il existe encore des gens – les hélénistes d’autrefois – qui désirent qu’il n’y ait pas de Torah en Israël, ils veulent un pays comme les autres. Et s’il y en a une, il faut que sa sainteté soit mélangée avec du ‘Hol.
Dans notre vie de tous les jours, les Asmonéens sont les étudiants en Torah. Une poignée contre un grand nombre. Les croyants – comme Avraham notre Patriarche qui avait découvert l’unicité de D.ieu – d’un côté de la rivière et le monde entier de l’autre côté.
Justement dans notre génération, où les plaisirs, le luxe et le superflu sont en abondance de toute part, où les tentations sont à l’affût à chaque coin de rue, il existe des Avré’him qui se lèvent dans la nuit, bravant les charmes d’un lit douillet, pour étudier la Torah de Vie. Et leur femme les y encourage, malgré  l’approche du Chabbat et ses préparatifs nombreux.
Le Kollel Beth Chelomo est un exemple étonnant de l’âme d’Israël, cette “braise”, nous nous efforçons de la réanimer tous les jeudi soir avec notre étude, nos Mitzvot et notre Emouna. Merci à tous les donateurs et à ceux qui œuvrent dans cette sainte association et qui encouragent cette merveilleuse entreprise.
Que nous puissions tous grandir l’hon­neur du Tout Puissant dans ce monde et hâter la venue du Machia’h rapidement et de nos jours, Amen.
Rav Kfir Tsadok Salman Chlita
Un élève du Kollel Beth Chelomo