» וְאִישׁ כִּי תֵצֵא מִמֶּנּוּ שִׁכְבַת זָרַע «
« Un homme duquel sortirait de la matière séminale… » (ויקרא טו, טז)
À présent, nous allons aborder un sujet redoutable qui trouve son origine chez Adam Harichon et qui est au cœur de la réparation de la faute originelle, tout particulièrement pour notre génération. Nous l’aborderons donc sans tabou. Que puisse être la volonté de Hakadoch Baroukh Hou de nous guider afin d’apporter la lumière de la vérité. Que la sainteté puisse s’étendre sur tous les enfants d’Israël. Amen.
Dans un premier temps, nous aborderons ce sujet d’après l’Ecriture, les enseignements du Talmud et la loi tranchée par nos décisionnaires. Dans un second temps, nous expliquerons, d’après le sod, l’incroyable profondeur de cet interdit.
Il est rapporté dans le Talmud : « Rabbi Yo’hanan a enseigné que celui qui déverse de la semence en vain est passible de mort par le Tribunal céleste, comme il est écrit : « Ce qu’il fit était mal aux yeux de l’Eternel et l’Eternel le fit mourir également. » (בראשית לח, י) note : Rabbi Its’hak et Rabbi Ami ont enseigné à ce propos que celui qui agit de la sorte est considéré comme un meurtrier. » (נדה יג.)
L’Ecriture s’exprime ainsi à propos de Er, le fils aîné de Yéhouda : « Er, le premier-né de Yéhouda, était mauvais aux yeux de l’Eternel. L’Eternel le fit mourir. » (בראשית לח, ז) Les Sages du Talmud ont expliqué que Er détruisait sa semence en vain pour que son épouse ne tombe pas enceinte, ce qui aurait altéré sa beauté. (יבמות לד:) La mort frappa également, prématurément, le second fils de Yéhouda, Onen, car il se conduisait à l’image de son frère, comme il est écrit : « L’Eternel le fit mourir également. » (– בראשית לח, י ע’ זוהר בראשית נו: – זוהר וישב קפו.)
Le Ari Zal nous apprend que la génération du Déluge commit la même faute en détruisant sa semence à terre jusqu’à être effacée de la surface de la terre, comme il est écrit : « L’Eternel vit que le mal de l’homme était grand sur la terre. » (בראשית ו, ה). La perte de semence en vain est appelée « mal » et il est écrit à ce propos : « Malheur au méchant qui fait le mal. » (ישעיה ג, יא), ou encore dans les psaumes : « Le méchant ne résidera pas auprès de Toi. » (שער הכונות פסח א – תהילים ה, ה)
C’est donc ainsi que le Rambam a tranché la loi (הלכות איסורי ביא פרק כא הי« ח) tout comme Maran, Rabbi Yossef Caro זצ »ל dans le Choul‘han Aroukh : « Il est interdit d’émettre de la semence en vain. Cette transgression est aussi grave que toutes les autres fautes de la Torah (réunies)… Ceux qui font usage de leurs mains pour émettre de la semence commettent, non seulement, une transgression de la plus haute gravité, mais de plus, seront condamnés à être en nidouï, et c’est à cela que fait allusion la parole du prophète Isaïe, dans ce verset :
« יְדֵיכֶם דָּמִים מָלֵאוּ »
« Vos mains sont remplies de sang. » (ש« ע אבן העזר כג, א – ישעיה א, טו)
Nous pouvons remarquer que le langage du Choul‘han Aroukh est particulièrement sévère par rapport à cette transgression de la Torah.
Ce sujet est rapporté à de multiples reprises dans le Zohar Hakadoch, qui nous met en garde : « L’homme doit faire tous les efforts possibles pour ne jamais émettre de semence en vain. » (זוהר אחרי עה:)
Celui qui perd sa semence ne verra pas la Chekhina et ne rentrera pas dans les portes du Roi car il est écrit à son propos :
« וַיִּמָּחוּ מִן הָאָרֶץ »
« Il sera effacé de la terre. » (זוהר וישב קפח. – זוהר אמור צ. – זוהר משפטים קג. – זוהר פקדי רסג: – תיקוני זוהר כא)
À propos du verset : « C’est le mal dans toute chose qui s’accomplit sous le soleil. » (קהלת ט, ג), le Zohar Hakadoch explique qu’il s’agit d’une référence à ceux qui perdent leur semence en vain et n’ont pas de part dans le monde futur. (זוהר נח סט.)
Le Ari Zal a écrit que la perte de semence en vain n’est pas mentionnée explicitement dans la Torah à cause, précisément, de l’extrême gravité de cette faute. (ספר הליקוטים ישעיה סימן ג)
La Torah ainsi que nos Sages d’Israël convergent dans le même sens : la gravité de cette faute est de la plus haute importance. Pour quelle raison cette faute est-elle si grave ? Qui concerne-t-elle ? Existe-il une réparation ?
Commençons notre étude par la mitsva du Chéma Israël. La Torah nous ordonne d’accepter le joug de la Royauté divine en exprimant :
» שְׁמַע יִשְׂרָאֵל יְהֹוָה אֱלֹהֵינוּ יְהֹוָה אֶחָד »
« Écoute Israël, l’Eternel est ton D.ieu, l’Eternel est Un. » (דברים ו, ד) Nous accomplissons cette mitsva de la Torah deux fois par jour. Rabbi Yossef Caro זצ »ל a ainsi tranché la loi dans le Choul’han Aroukh en instituant de le réciter une fois le soir (ש« ע או« ח סימן רלה) et une fois le matin. (ש« ע או« ח סימן נח)
Les Sages d’Israël ont instauré deux autres lectures du Chéma Israël : la première se trouve dans les korbanot que nous récitons dans la prière du matin. D’après le sens simple, ceci a pour but d’éviter de perdre une mitsva qui dépend du temps et de permettre donc à ceux qui commencent la prière un peu tardivement de s’acquitter de leur obligation dans les temps. (ע‘ טור סימן מו – יביע אומר ח« א סימן ד)
Enfin, nos Sages ont institué la récitation du Chéma Israël avant de se coucher, comme il est rapporté dans le Choul‘han Aroukh. (ש« ע או« ח סימן רלט)
Pour quelles raisons les Sages ont-ils également institué de réciter le Chéma Israël la nuit avant de s’endormir ?
Cette question est posée dans le Talmud et Rabbi Yéhochoua ben Lévi a enseigné que bien qu’un homme doive lire le Chéma Israël à la synagogue, c’est une mitsva de le réciter ensuite sur son lit. (ברכות ד:) Rachi explique à ce propos dans le Talmud de Jérusalem que les gens faisaient la prière du soir alors qu’il faisait encore jour. Ainsi, pour s’acquitter de leur obligation durant la nuit, ils devaient réciter le Chéma avant de se coucher. (רש« י שם)
Les Sages du Talmud en donnent une autre raison : Rabbi Its’hak a enseigné que tout homme qui lit le Chéma Israël éloigne de lui les mazikim. (ברכות ה.) Nous avons trouvé un enseignement similaire dans un autre passage du Talmud de Jérusalem : Rav Houna a dit au nom de Rav Yossef que cette prière a été instituée pour faire fuir les mazikim. (ירושלמי ברכות ה« א דף ו)
Le Talmud va plus loin encore : Rabbi Its’hak a enseigné que celui qui dit le Chéma Israël est considéré comme s’il tenait une épée à double tranchant entre ses mains. (ברכות ה.) Rachi explique que c’est afin de tuer les mazikim. (רש« י שם) Ceci est également rapporté dans le Zohar Hakadoch : le Chéma Israël est équivalent à une épée tranchante qui élimine les mazikim. (זוהר עקב רעב.) Il est également rapporté que le Chéma Israël récité avant de dormir préserve l’homme du guéhinam. (זוהר חדש נז:)
Nous avons trouvé une troisième raison à la récitation du Chéma Israël avant de dormir, rapportée conjointement par le Talmud et par le Zohar Hakadoch : puisque le sommeil représente 1/60ème de la mort, il convient de prendre sur soi le joug divin avant de dormir, de peur de mourir dans son sommeil. C’est ainsi que l’on procède également au vidouï avant de dormir. (ע‘ ברכות נז: – זוהר ויקהל רטו: – זוהר תרומה קעג. – זוהר פנחס רלד:) En ce sens, le Zohar Hakadoch ajoute que lorsque l’homme va dormir, il doit se considérer comme s’il allait quitter le monde et rendre son âme au Créateur. (זוהר ויקהל ריג:)
En résumé, il existe trois raisons pour lesquelles nous récitons le Chéma Israël avant de dormir :
Premièrement : pour nous acquitter de la mitsva du Chéma Israël de arvit, dans le cas où nous aurions récité la prière du soir alors qu’il faisait encore jour.
Deuxièmement : pour se protéger et éloigner les mazikim.
Troisièmement : mourir durant son sommeil n’étant pas anodin, il est donc préférable de prendre sur soi le joug divin avant de dormir puisque le sommeil représente 1/60 ème de la mort.
De quels mazikim doit-on se protéger au point que les Sages aient institué la récitation du Chéma Israël avant de dormir ?
Revenons sur l’enseignement du Talmud à ce sujet : « Rabbi Its’hak a enseigné que tout celui qui lit le Chéma Israël éloigne de lui les mazikim, comme il est écrit :
» וּבְנֵי רֶשֶׁף יַגְבִּיהוּ עוּף »
« Et les esprits s’élancent en vol. » (איוב ה, ז) Or, le terme רשף = Rechef ne désigne rien d’autre que des démons, comme il est écrit :
» וּלְחֻמֵי רֶשֶׁף וְקֶטֶב מְרִירִי » « Les batailles de Rechef et Ketev Meriri. » (ברכות ה. – דברים לב, כד)
Rachi explique que le démon dont le nom est Ketev Meriri est un ched qui n’est actif que durant l’après-midi. (ע‘ פסחים קיא: – זוהר פקודי רלו:)
Sache que tu dois prendre en considération une distinction très importante à propos des mazikim : il existe ceux qui remontent à la Création du monde, comme il est écrit dans la Michna : « 10 choses ont été créés le sixième jour de la Création, au crépuscule : le gouffre qui engloutit Kora’h, la source qui désaltéra les enfants d’Israël dans le désert, la bouche de l’ânesse de Bilaam, l’arc-en-ciel, la manne, le bâton de Moché, le chamir, les caractères, l’art d’écrire, et les Tables de pierre. Certains ajoutent : les mauvais esprits… » (אבות ה, ו) Il s’agit de ceux dont l’homme ne porte pas de responsabilité dans leur création, tels que Ketev Meriri. (ע’ זוהר בראשית מח.) En revanche, lorsque l’homme faute, il crée lui-même des mazikim, comme l‘enseigne la Michna : « Celui qui accomplit une mitsva acquiert un défenseur, celui qui commet une transgression acquiert un accusateur. » (אבות ד, יא)
Ainsi, tout homme qui produit de la semence en vain génère des mazikim, comme nous le fait comprendre le verset cité dans le Talmud : « Les ennemis d’un homme sont les membres de sa maison. » (מיכה ז, ו – סוטה מט: – סנהדרין צז.) En effet, il est rapporté dans le Zohar Hakadoch, à propos de ce même verset, qu’il s’agit des ennemis qui demanderont des comptes à l’homme dans l’avenir : ces ennemis en question sont des démons qui ont été créés avec la semence émise en vain, qui sont appelés : « Les membres de sa maison. » (זוהר תרומה קמב.) En effet, le Zohar explique que le corps est la maison de l’âme. (זוהר תלדות קמא:)
Selon ces enseignements, les mazikim qui ont été engendrés par la semence émise en vain, sont considérés, à part entière, comme les enfants note du fauteur. D’après ceci, nous pouvons comprendre les paroles redoutables du Zohar Hakadoch à propos du verset : « Le malheur atteindra le méchant car il sera traité selon l’œuvre de ses mains. » (ישעיה ג, יא) Quel est le sens de « l’œuvre de ses mains » ? N’aurait-il pas dû être écrit « selon ses actes » ou encore « selon sa méchanceté » ? Rabbi Its’hak a répondu : il est écrit « selon l’œuvre de ses mains » afin d’inclure celui qui utilise ses mains pour produire de la semence en vain. Cet acte est appelé « mal ». Un tel individu ne contemplera pas la Face de la Présence divine au moment de sa mort… Sa transgression est plus grave que celle de tous les impies car ces derniers sortent du guéhinam après avoir été purifiés tandis que celui qui perd sa semence en vain n’en ressort pas car il est un assassin. Et si tu me demandes : les autres méchants, qui ont tué des hommes, sortiront du guéhinam après avoir accompli leur réparation, alors pour quelle raison un tel homme ne remonterait-il pas ? La réponse est la suivante : sa méchanceté est beaucoup plus grande que celle des autres, car ces derniers ont tué d’autres hommes tandis que celui-ci a tué ses propres enfants. Ce sont des meurtres en masse. (זוהר ויחי ריט:)
Si toutes les transgressions ont pour conséquence la création de démons, pour quelle raison l’action de produire de la semence en vain est-elle une faute beaucoup plus grave que les autres ? De plus, comment de la semence peut-elle créer des mazikim ?
Rabbi ‘Haïm Vital זיע »א a écrit, au nom de son maître le Ari Zal : sache que parmi toutes les fautes rapportées dans la Torah, aucune, pas même les plus graves, n’engendre concrètement de mazikim, si ce n’est lorsqu’un homme perd de la semence en vain. En effet, même celui qui a des relations avec une femme interdite ne pourra engendrer qu’un mamzer, qui aura donc une matérialité dans notre monde, ici-bas. Ce sont des mazikim qui existent déjà et qui vont se servir des fautes engendrées par les autres transgressions afin de porter leurs accusations. En revanche, pour celui qui émet de la semence en vain, la punition est si grande qu’elle est sans limites, comme le rapporte, à de multiples reprises, le Zohar Hakadoch… En effet, celui qui commet un tel acte crée un dommage dans le cervelet, le Daat, où se trouve la pensée. Le siège de la pensée de l’homme est relié directement à un endroit très élevé dans les mondes supérieurs, qui se voit lui-même endommagé. Il nous faut expliquer qu’avant d’intégrer le futur embryon, l’âme doit réaliser tout un parcours, depuis les mondes supérieurs jusqu’à la matrice d’une femme dans le monde d’en-bas. Or, si la semence n’arrive pas à destination, elle tombe automatiquement dans la profondeur des forces du sitra a’hra. Le mauvais penchant féminin, Lilit* = לילי« ת (rappel : il s’agit d’un nom qu’il est strictement interdit de prononcer oralement) va recueillir l’âme contenue dans la semence et lui confectionner un corps du côté de la klipa. Celui-ci va emprisonner l’âme afin de pouvoir profiter de l’abondance de sa kédoucha car les klipot sont à l’affût des âmes qui proviennent de la semence émise en vain, pour les kidnapper, comme l’expliquent le Zohar Hakadoch et les enseignements du Ari Zal. (זוהר ויקהל רג: – שער הכונות דרוש הלילה ז – עץ חיים שער מט פ« ח)
En outre, le Ari Zal nous avertit qu’il existe une faute qui s’apparente à celle-ci. Il s’agit de celui qui n’attend pas le temps qu’il convient lorsqu’il s’unit avec sa femme et fait ainsi tomber quelques gouttes de semence en vain. Sache que même ces gouttes-là sont capturées pour en faire des mazikim, comme nous l’avons expliqué ci-dessus. (שער הכונות דרוש הלילה ז)
Rabbi ‘Haïm Vital a écrit qu’au moment de chaque relation intime, Lilit = לילי« ת est présente et si l’homme a le désir d’assouvir un besoin purement primaire, Lilit = לילי« ת s‘empare des gouttes de semence qui se trouvent sur les draps afin de créer des démons. (פרי עץ חיים שער ק« ש ע« ה) Ainsi, on appliquera le conseil du Zohar Hakadoch qui préconise, après chaque relation intime, de verser quelques gouttes d’eau autour du lit. (זוהר ויקרא יט.) Ceci apportera la confusion à Lilit = לילי« ת le mauvais penchant féminin.
Ainsi, le Ari Zal nous a dévoilé, d’après le Zohar Hakadoch, que le secret de la réparation de cette faute extrêmement grave est renfermé dans la prière du Chéma Israël récité avant de se coucher. (שער רוח הקודש שער ד תיקון כז דף יג ע »ג – הכונות דרוש הלילה ז דף נו:)
L’interdit d’émettre de la semence en vain concerne-t-il également les femmes ?
Rabbi Its’hak a enseigné, au nom de Rabbi Amin, que si la femme libère en premier sa semence, elle accouchera d’un garçon. A l’inverse, si l’homme libère le premier sa semence, elle accouchera d’une fille, comme il est écrit : « L’Eternel parla à Moché en disant : parle aux enfants d’Israël : lorsqu’une femme concevra et enfantera un garçon, elle sera impure durant sept jours comme durant les jours de ses règles, elle sera impure. » (נדה לא. – ויקרא יב, ב)
D’après la loi, la grande majorité des décisionnaires comme le Rambam, le Rachba, le Ran ou encore Rabbénou Bé’hayé, ont tranché qu’il est interdit à une femme de perdre de la semence en vain, s’appuyant sur le récit du déluge. Tout comme les hommes, les femmes ont été punies, comme il est écrit : « La terre s’est corrompue. » (בראשית ו, יא) Les Sages ont expliqué, dans la maison d’étude de Rabbi Ichmaël, qu’à chaque fois qu’il est question de corruption dans l’Ecriture, il s’agit de débauche ou d’idolâtrie. (סנהדרין נז.) Bien qu’il soit écrit dans le responsa « שו »ת מנחם יחיאל » que puisque l’interdit de perdre la semence dépend de la mitsva de procréer, les femmes n’étant pas astreintes à cette mitsva, cet interdit ne les concerne donc pas.
Cependant, le Ari Zal a enseigné que de la même façon que des mazikim peuvent être issus d’un homme qui a perdu de la semence sans l’intermédiaire d’une femme, ainsi en est-il pour une femme qui perd de la semence, sans l’intermédiaire d’un homme, comme il est rapporté dans le Zohar Hakadoch. (זוהר תזריע מח: – שער הכונות דרוש הלילה ז – עץ חיים שער מב פ« ג)
C’est pourquoi le Ben Ich ‘Haï זצ »ל a tranché la loi dans ce sens : « Il est évident que même les femmes doivent réciter le Chéma Israël avant de dormir car elles sont concernées par la réparation des gouttes de semence que leurs maris ont pu éventuellement perdre note. De plus, les femmes peuvent parfois éprouver un grand désir et produire malgré elles, de la semence, sans même avoir eu de relations conjugales avec leurs maris. Il est d’ailleurs fréquent, lorsque le couple est réuni, que la femme perde un peu de semence, du fait de l’intensité de son désir, avant même la relation intime. Enfin, même lorsqu’elle sera avancée en âge et que ce genre de situation ne se présentera plus, elle devra tout de même réciter le Chéma Israël afin d’apporter une réparation à sa jeunesse. » (שו« ת רב הפעלים ח« א סימן ט)