Nos sages nous enseignent que le jour de Roch Hachana est le jour du jugement. Le jour où le Saint béni soit-Il juge le monde entier de part les actes de l’année passée. Une personne qui doit passer devant un tribunal de chair de sang prend les meilleurs avocats pour le défendre et est prêt à payer beaucoup d’argent.
De même nous devons nous poser la question quel avocat allons nous prendre le jour de Roch Hachana pour nous représenter le jour du grand et terrible jugement.
Tous ces mêmes sages sont d’accord que les meilleurs défenseur sont l’étude de la Thora et l’accomplissement des commendements (Mitzvot).
On raconte l’histoire d’une ville dans laquelle il y avait de nombreux vols. Il était pratiquement impossible de trouver le voleur, jusqu’à ce qu’un jour la police de la ville redoubla d’efforts et réussi à l’attraper. Surprise, l’homme tellement recherché n’était pas plus ni moins que le musicien privé du roi. Il l’aimait beaucoup car il était le meilleur musicien du royaume, le seul qui arrivait à le distraire et le rendre joyeux.
Quand les policiers vinrent conter l’affaire au roi, le musicien tant aimé n’était autre que le voleur qui avait terrifié la ville. Il fallait le punir le plus rapidement possible.
Bien-sûr le roi en fût très contrarié mais quand il écouta à nouveau les mélodies enjouées de son musicien protégé, il jouait si bien, qu’il oubliait sa colère. Quand les policiers revenaient à la charge pour emprisonner le voleur, le roi s’énervait contre eux et les priait de sortir sur le champ. Puis il écoutait à nouveau de la musique pour se calmer. Il va sans dire qu’il avait pardonné au voleur ses mauvaises actions en affirmant, comment peut-on punir un homme qui joue si bien de la musique.
Mais un jour suite à un vol, la police courut après lui et dans la course effrénée, un terrible accident arriva dans lequel le musicien perdit sa main droite. Grand désarroi, il ne pouvait plus jouer de son instrument de prédilection.
Le roi en fut bouleversé, mais comme le voleur ne pouvait plus jouer de la musique, on le pendit haut et court en punition à tous ses méfaits.
Vous avez deviné la symbolique de cette histoire ! Le roi bien-sûr c’est le Roi des Rois et le musicien c’est le Peuple juif. A chaque fois qu’ils fautent, ils contrarient le Créateur qui veut les punir mais quand Il les entend étudier la Thora dans les synagogues et les lieux d’étude, Il se calme aussitôt, oublie et pardonne. Mais si, qu’à D.ieu ne plaise, le Peuple d’Israël n’étudie pas la Thora, sa fin sera comme le voleur qui eut la main coupée et fut pendu.
Durant la dernière guerre à Gaza, nous avons été témoins de grands miracles et merveilles. Des dizaines de missiles étaient envoyés chaque jours, 90% d’entre eux atterrissaient dans des terrains vagues. Nous voyons bien qu’HaChem nous protégeait, il n’y eu que très peu de personnes touchées. Tout cela, grâce au mérite de la Thora que nous étudions, de nos prières et de nos bonnes actions.
Juste avant leur entrée à Gaza, on distribua des friandises aux soldats. L’un d’eux reçut un paquet de biscuits qu’il mit dans son sac. Un jour le soldat eut un peu faim et décida de se restaurer avec les biscuits. En ouvrant le paquet il y trouva le mot suivant, écrit de la main d’un enfant : «Cher soldat, j’aimerai que tu dises une bénédiction avant de goûter à ces biscuits».
Ne sachant pas quelle bénédiction il dut réciter, il décida de ramper en direction de son ami religieux pour se renseigner. Au moment où enfin il la récita mot à mot après son ami, une explosion se fit entendre juste à l’endroit où il se tenait auparavant, lisant le mot de l’enfant.
Il fut sauvé par le mérite de cette bénédiction (Boré miné mézonot).
Que le Saint béni soit-Il nous délivre de tous les ennemis qui nous entourent, le plus rapidement possible…
Amen !
Rav David Nedjar Chlita
Roch Kollel de nuit du Kever Ra’hel
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