Tou BéAv est un jour de joie et nous le célébrons comme une petite fête. Ainsi ce jour là, nous ne récitons pas de Ta’hanounim et ne faisons pas non plus d’oraisons funèbres. Vous me direz que c’est normal car cette année Tou BéAv tombe un Chabbat.
A Tou BéAv, nous commençons nos préparatifs spirituels en vue du mois d’Elloul. Les jours commencent à raccourcir et la durée de la nuit s’allonge. La nuit étant propice à l’étude, celui qui augmente son étude, augmente la durée de sa vie (Choul’hane Arou’h).
Dans les temps anciens, à partir de Tou BéAv, on avait coutume de s’envoyer mutuellement des bons vœux pour que la nouvelle année qui approche soit douce et heureuse et afin d’être inscrits et scellés dans le livre de la vie.
Ce jour là était très attendu et la joie était immense dans tout Eretz Israël. On y organisait des rencontres pour tous ceux qui n’étaient pas mariés. Les filles de Jérusalem allaient danser dans les vignobles et ceux qui n’avaient pas de femme y allait pour y trouver une fiancée. Les jeunes filles se vêtissaient de blanc et s’échangeaient les robes afin de créer un sentiment d’égalité et surtout de ne pas humilier les pauvres.
Aujourd’hui, de nombreux couples choisissent cette date pour célébrer leur mariage. Et c’est cette date qu’ont choisi Beth Chelomo et le Merkaz Telem dirigé par le Rav Dvir, pour envoyer 15 jeunes filles de Jérusalem en vacances.
Le Merkaz Telem vient en aide à près de 500 jeunes filles ayant perdu tout espoir de voir un jour une vie meilleure. Elles ont connu la faim, les vexations, la violence, les fugues, la drogue, les agressions sexuelles, le viol, parfois des tentatives de suicide. Et pour leur donner un évènement à attendre avec impatience, un espoir dans leur vie de construire un avenir meilleur, Beth Chelomo leur offre d’habitude des vacances très spéciales : un voyage à Ouman! Mais cette année encore les frontières étant fermées ou presque, elles pèlerineront sur les tombeaux de nos Tsadikim dans le Nord d’Israël. Le Rambam, Rabbi Akiva et Rabbi Méïr Ba’al Haness à Tibériade, Le Ari Zal à Safed et Rabbi Chimon Bar Yo’haï à Mérone, de quoi les renforcer spirituellement et leur permettre de prier pour trouver un conjoint…
Certains d’entre vous, chers donateurs, nous ont écrit de leur transmettre leur demande de bénédictions pour trouver un ou une conjointe. Elles vont prier pour vous. En espérant que tous les célibataires du Peuple juif trouvent leur âme sœur. Amen…
Aharon Nedjar
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