Rav Ronnen Ba'har

Nous sommes, grâce à de D.ieu, dans la période des jours les plus grands et les plus saints de l’année, appelés par nos sages “les jours redoutables”, les jours allant de Roch Hachana à Yom Kippour.

Le Saint Bénit soit-Il a fait descendre notre âme juive des mondes supé­rieurs vers le monde d’ici-bas dans le but d’étudier la Torah. De faire des Mitsvot et des bonnes actions. De croire au Tout-Puissant, le crain­dre et l’aimer. La condition à tout cela est d’être un Homme avec de bonnes Midots qui vit dans l’amour et la paix avec ceux qui le côtoient et surtout avec sa famille, ses enfants et proches.

De l’importance des Midots

C’est l’histoire bien connue du voisin du ‘Hafetz ‘Haïm. Après son décès le ‘Hafetz ‘Haïm lui fit un Espèd en vantant surtout ses bonnes Midots. Il rappela qu’il le connaissait déjà depuis 40 ans et jamais n’eut avec lui le moindre accro­chage, qu’à D.ieu ne plaise. Pourtant ce voisin était un Talmid ‘Ha’ham et était très pointilleux sur la pratique des Mitsvot.

Pourquoi donc le ‘Hafetz ‘Haïm choisit-il justement de parler de ce sujet bien précis ? Plus encore, celui qui a le mérite de réjouir un juif, n’a pas d’égale à son niveau. Ainsi il est raconté dans la Guéma­ra au sujet d’un Rav qui demanda à Eliahou Hanavi de mémoire bénie : « Qui, de ces personnes présentes ce jour au marché, aurait droit au monde futur ? » Le Prophète Elie pointa du doigt deux personnes ayant une apparence tout à fait commune. Le Rav se dirigea vers eux et leur demanda qu’avez-vous donc fait de très spécial ? Ils lui répondirent que quand nous voyons un homme triste, nous nous efforçons de le rendre gai et de le faire rire jusqu’à ce qu’il oublie ses problèmes.

D.ieu a vu que si l’homme, envoyé sur terre, devait vivre sans qu’il dût rendre compte de ses actes durant toute sa vie, il aurait oublié la raison de sa venue sur terre et quand son âme retournerait vers le monde d’en-haut que répondra-t-elle aux accusations.

HaChem nous a donc donné d’année en année Roch Hachana, il observe et juge tous nos actes que ce soit en public ou dans les moments les plus intimes, comme il est dit “Rien ne T’ai caché”, les paroles, la pensée et l’intention dans l’accomplis­sement des Mitsvot.

Le moment le plus intense de la semaine

Ainsi en ces jours saints nous avons le devoir de nous souvenir du fait que nous sommes venu en ce monde afin d’améliorer nos relations à l’autre et vis-à-vis de D.ieu. Aussi je m’adresse à ceux d’entre vous qui soutenez le Kollel Beth Chelomo dans lequel étudient des hommes mariés mais aussi des jeunes étudiants en Yéchiva. Ils veulent couronner leur étude hebdoma­daire par ce moment le plus intense de la semaine, dans la nuit du jeudi au vendredi de 3h00 à 5h00 du matin, juste avant la prière au Netz dans le but d’élever la Ché’hina et de rapprocher la Guéoula. Je suis certain que ce mérite vous sera compté pour faire pencher la balance du bon côté.

Je vous souhaite ainsi qu’à tout Israël une bonne signature, que vous soyez inscrits dans le livre de la vie.
Une bonne et heureuse année, la santé, la Parnassa et un Zivoug agoun pour les célibataires, des enfants pour ceux qui n’en ont pas et la réussite aussi bien matérielle que spirituelle.
Une année de Guéoula pour tout Israël. Amen.
Que le Saint Bénit soit-Il se lève de son Trône de la Justice et s’assoie sur le Trône de la Bonté et de la Miséricorde et nous envoie rapidement le Mashia’h. Amen !

Rav Ronen Ba’har
Roch Kollel Beth Chelomo