Attention ! Cette histoire, malheureusement véridique, peut choquer certaines personnes sensibles. Merci de ne pas la laisser à la portée des enfants.
Riki est une jeune fille âgée de 18 ans. Depuis toujours ses parents ne s’entendaient pas ensemble, tant au niveau des idées que de la vie quotidienne. Riki n’a connu depuis son enfance que cris et frustrations. Elle n’a jamais reçu d’affection, pas le moindre calin, pas un mot gentil, aucune attention, aucun cadeau. Elle a vécu dans la pauvreté.
L’histoire de Riki commence à 14 ans. Kita ‘Het (4ème). Ima, Aba (maman, papa) je sors faire des courses ! Trop occupés pour comprendre, pour sentir la détresse, les parents ne posent aucune question… Et c’est ainsi que la jeune fille se retrouve dehors sans que personne n’y prête attention.
Elle se promène, fait du shopping, mais surtout elle cherche quelque chose, de l’affection quelque part, elle cherche à capter l’attention, ses yeux n’arrêtent pas de chercher, ils scrutent de gauche à droite tous les passants jusqu’à ce que…
Moshik se promène lui aussi et est dans la même rue. Il a déjà 19 ans, il est issu d’un foyer détruit. Avec un père délinquant, il est déjà un voyou au casier judiciaire bien rempli. Au début, un vol de porte-monnaie, une vieille femme sans défense faisait ses courses au marché… La deuxième fois c’est un couteau qu’il plante dans la main d’un copain qui le gênait sur son chemin. La troisième fois l’agression d’une jeune fille l’envoie directement en prison. Après six mois de séjour, il sort renforcé car il s’y est “perfectionné”.
Moshik est un jeune homme brun, très haut de taille avec de larges épaules. Lui aussi est sorti “chasser”…
Dans le centre commercial de la ville, Moshik repère Riki. Dans ses yeux bleus clairs plein de tristesse il repère une proie facile. C’est ce qu’il cherchait.
– Tu as besoin d’argent ? lui cria-t-il très fort, en mâchant son chewing gum, bouche grande ouverte.
Elle se retourne aussitôt, effrayée par l’apparence, mais Moshik ne lâche pas, il insiste :
– Si tu as besoin, n’aie pas honte, j’en ai beaucoup. J’ai un magasin de fringues pour hommes à Tel Aviv et pour moi, 200 chekels c’est rien !
Elle lui répondit :
– Je te les rendrai quand je les aurai…
– Ok, quand tu veux, pas pressé.
Elle a pris… et, il a noté son numéro de téléphone.
C’est ainsi que tous les problèmes ont commencé. Personne ne l’a su mais son visage a vieilli de dix ans. Au début elle a reçu de l’argent puis elle a dû donner en échange beaucoup de sa personne et tout cela en cachette de ses parents.
Au début, elle fit passer des petits colis, puis elle dut aider Moshik dans ses “affaires”. Aller chez lui, lui faire le ménage, mettre de l’ordre et recevoir des coups dans ses moments de folie car il était souvent ivre et encore, et encore…
Il l’agressait, la rabaissait sans cesse, puis faisait la paix pour qu’elle revienne. Elle se tut. Pendant un an elle se tut. elle avait besoin de son argent, elle était dépendante. Cassée moralement et physiquement. Il savait où elle pouvait se cacher, elle n’avait plus le droit d’avoir des amis, il devait être le seul. Si elle ne répondait pas à ses appels elle recevait une forte raclée.
‘Hanouka, Telem et Beth Chelomo distribuent des tracts dans toute la ville :
“Une grande fête avec chanteur, et guitare, et des Soufgagniot, et de la joie, et des danses, et… et… et”.
Riki avertit Moshik, elle va à une Méssiba avec que des filles.
– OK.
Ses yeux tristes et éteints ne se réjouirent pas ce soir de ‘Hanouka, mais Ra’hel la Madrikha la repéra, entreprit un brin de discussion.
Au début pas un mot ne sortit de sa bouche, elle avait très peur, puis Léat Léat, à la lumière des bougies, à coup de beignets et de confiture, sa langue se délia, et raconta une petite partie de son histoire.
D’une petite fiole d’huile, une grande lumière éclaira la vie de Riki.
Ra’hel prit tout en main. La police s’occupa de Moshik et le mit hors d’état de nuire. Ra’hel accompagna Riki pas à pas, lui trouva une école. Aida sa famille à recevoir une aide sociale. Elle aida aussi les parents à s’entendre et à se découvrir (Chlom Baïth).
Riki a réussi son Bagrout et vit heureuse avec ses parents qui se remettent eux aussi Léat Léat. Elle a un cœur en or, une âme pure proche d’Hachem.
D’ailleurs elle a trouvé son futur conjoint et se marie très bientôt, avec l’aide de D.ieu.
Ainsi, nous vous invitons à accomplir la Mitsva d’Hakhnassat Kalah en finançant la location de la robe de Riki.
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